Ce projet nait de l’envie de s’interroger sur des techniques de corps qui s’apprennent sans métier, sans formation mais à l’intérieur de pratiques illégales qui, par leur hors-cadre, ne sont pas valorisées.
J’ai pensé à des actes anarchistes.
J’ai entendu des témoignages de femmes braqueuses qui s’étonnaient qu’à force de répétition, elles devenaient « expertes » en la matière.
La voix intérieure qui les précipite vers la décision de franchir les limites posées par les lois n’est pas celle d’une vocation mais plutôt celle de la dernière voie : celle de la survie, celle de la réparation d’une injustice économique.
Ces histoires, rarement médiatisées, s’intègrent à l’histoire des révoltes dites « primitives » ou pré- prolétariennes : celle des bandits sociaux. Qu’est-ce que ces rebellions ont-elles à nous apprendre de l’ordre social ? Quelles nouvelles formes de justice proposent-elles ?
Conception - Marion Sage
Interprétation (trio en cours de distribution) -
Dalila Kaïdi, Françoise Rognerud, Marion Sage Création sonore - Anne Lepère
Création lumière - Estelle Gautier
Regards sur le mouvement - Anja Röttgerkamp Accompagnement vocal - Anna Muchin
Administration - Entropie production Bruxelles
Coproduction (en construction)
La Bellone, Bruxelles
Partenaires et résidences
La Bellone, Bruxelles
Le Centre Culturel Jacques Franck, Bruxelles Centre Chorégraphique National de Roubaix L’Université de Lille
Honolulu, Nantes