Armés de quelques simples instruments : une table, une lampe, une caméra, du papier, de l’encre de Chine, Vincent Glowinski nous raconte une histoire, accompagné du son délicat, narratif et sophistiqué de la batterie de Teun Verbruggen.
Dès le départ, le dessinateur entame une danse. C’est tout son corps et non pas juste son pinceau qui bouge et dessine. Voici l’araignée qui occupe déjà les murs. Une araignée qui ressemble tant à celle de Louise Bourgeois. Cette araignée qui, en psychanalyse, symbolise la mère abusive. Tiens, d’une de ses pattes naît un singe ébouriffé ! Il passe de pattes en pattes ou de branches en branches. Plus homme mal dégrossi que singe boiteux, il se cherche. Se transforme en pieuvre, souple, organique, presque utérine. On peut dire que c’est la condition d’être humain, la question d’être au monde qu’interroge ici l’artiste. La suite voit arriver une marionnette, un coeur en feutre, un squelette. Car oui, tout finit par la mort, même si la danse de la vie est merveilleuse.
D’après un article de Muriel de Crayencour sur www.mu-inthecity.com
Spectacle de dessin, marionnette et musique live.
Vincent Glowinski (dessin) et Teun Verbruggen (batterie)
Production : Entropie Production
http://www.vincentglowinski.com/fr/52/duo-a-l-encre
Photo ©Guy Kokken